Chers Amis, 

L’été est de retour, voilà le temps des flâneries. Il est de temps de se poser à l’ombre avec un bon roman.

Vous ne savez pas quoi lire… Coup de chance, je vous propose la sélection retenue pour le concours du roman régional Lions International 2023-2024.

Et puis si l’été passe trop vite, il vous suffira de vous poser pendant l’hiver devant un bon feu de cheminée

Profitez pour lire ces trois romans sélectionnés.

Début 2024, il sera temps de transmettre votre vote et je vous rappelle, un lecteur…un vote.

Bonne lecture à tous ! 

→ Cliquez pour obtenir le règlement : DM LITTERATURE Reglement 2023-2024

Virginie SOUQUET, 
DDCN Humanisme 2023-2024

La baguette et le miel 
de Laura ABBOU

2012. Alice, célibataire entêtée de 35 ans qui vit en France, découvre une mystérieuse enveloppe qui la pousse à aller voir de ses yeux l’endroit où son père Simon a passé plus d’un quart de sa vie : Oran. 1961. Après 25 ans passés aux portes du Sahara, Simon rejoint la belle Oran à la veille de l’indépendance de l’Algérie. Il y rencontre Aïcha, une femme prise entre un mariage arrangé dont elle ne veut pas, et son désir de liberté vers ce pays inconnu : la France.

Alors qu’Alice est à la recherche de son passé et qu’elle mène une véritable enquête, Aïcha poursuit ses rêves d’avenir… Chacune trouvera l’amour en chemin, mais à quel prix ? C’est l’histoire de deux femmes assoiffées de liberté que l’amour va réunir, à travers les époques et les pays.

Un jeudi de juillet
de Didier MICHEL

Un jeudi de juillet dans la Champagne meurtrie du début du 20e siècle, deux villages s’observent en chiens de faïence. Cuis, village viticole sur les hauteurs, lutte pour sa survie. Rien ne sourit aux vignerons. Le phylloxéra, les mauvaises récoltes, la trahison du négoce…
Dans la plaine, La Loge, bénéficie d’une agriculture florissante. ­Pauline, fille d’un riche propriétaire terrien, s’éprend de ­Nonan, un jeune vigneron de Cuis. Dans ces deux mondes que tout oppose, cette idylle naissante est balayée par l’orgueil d’un père intransigeant en dépit d’un lourd secret de famille…
Comme si la fatalité ne les avait pas assez piétinés, Nonan et ­Honoré, amis d’enfance, compagnons d’infortune, vivent leurs vingt ans dans les tranchées. Dans cette douleur primitive qui brûle comme à Verdun, comme l’acier dans la chair, la guerre n’en finit plus d’embrasser les hommes de son baiser mortel.  Au milieu de cette tourmente aveugle, une lueur d’espoir renaît, comme dans un ciel d’orage dont le vent chasse les nuages pour ­donner une preuve que le soleil existe.

La villa des genêts d’or
de Frédérique NEAU-DUFOUR

Sur le site d’une bucolique station de ski des Vosges, Gretel achète en 1911 un terrain envahi par les genêts pour y bâtir la villa de ses rêves. Au lendemain de l’Armistice, elle doit, comme nombre d’Allemands, quitter précipitamment l’Alsace en y laissant tous ses biens et sa chère maison. Quelques années plus tard, un couple français acquiert les lieux. La villa des Genêts d’or permet à la femme, Solange, de reprendre goût à la vie. Mais brusquement, la maison du rêve se transforme en fabrique de l’enfer. Réquisitionnée par les SS, elle devient la Kommandantur du camp de concentration qui s’est construit à ses côtés, un rouage de la mécanique du régime nazi, le témoin des pires atrocités.
Voici un roman puissant, captivant et poétique, qui raconte, à l’échelle de l’intime, la perversion méticuleuse du système concentrationnaire, la violence des guerres et des exils, et les douleurs d’un petit pays aux frontières changeantes. Pour prolonger le roman : « L’histoire entre les lignes »